Méthode pour rechercher des lisières qui ouvriraient la respiration métropolitaine.
Comment les qualifier et estimer leur potentiel coopératif ?
Considérons l’approche paysagère pour ménager notre territoire. Plus on prend en compte le paysage, notamment son ouverture et sa diversité, et plus les lieux inciteraient les individus à s’extirper de leurs intérêts particuliers.
On pourra naviguer de la coupure toxique à l’Agora végétale, en passant par la frontière administrative et le carrefour des mobilités. Où situer les curseurs ?
On pourrait qualifier les lisières selon des critères favorables aux respirations.
CO2 à Ø2
Physio
L’air conditionné : Comment améliorent-elles la qualité de l’air?
Du risque d’asphyxie à l’oxygénation, on pourra mesurer le bien-être qu’elles produisent. Quels espaces prennent soin du vivant ? On pourra y parler biodiversité, bassin versant, bio-régionalisme. On jaugera la qualité de la terre nourricière et on questionnera la pertinence d’artificialiser des sols.
Où trouver des cultures favorables à la biodiversité ?
Entre voie verte et Voituristan, quelles lisières offrent une circulation favorable aux mobilités actives ?
Quels accès offrent-elles à la rencontre ? Déclinées en grillages, barrières, haies, murs, voies rapides, sas, portiques, bois… les fermetures des lisières conditionnent leurs usages. Tantôt ouvertes, tantôt fermées, des barrières franchissables favorisent parfois la rencontre…
Quelles variétés de strates historiques, quelles diversités de zones péri-urbaines et quels contrastes architecturaux nourrissent notre curiosité ?
biø
Philo
L’air du temps d’après : Face à l'accélération de la modernité, comment reprendre son souffle ?
Quelles dispositions d’esprit favorisent-elles ? Nous aident-elles à ralentir ? Où pouvons-nous poser notre attention pour reconsidérer nos à-priori et modifier nos certitudes, bouleverser nos habitudes ? Quelles capacités ont-elles d’ouvrir notre imaginaire, à nous inclure dans un tout plus vaste, à prendre conscience de notre interdépendance, entre les êtres et avec la nature ? Leur passage est-il transgressif ou subversif ? La respiration des lisières favorise-t-elle un déconditionnement ?
Tout est lisière
Leur recensement exhaustif est quasi impossible. Et comme leur identification dépend de notre sensibilité personnelle, elle est forcément arbitraire. L’approche collective permet de confronter nos points de vue pour hiérarchiser l’importance de lisières selon des critères socio-écologiques de la respiration. D’objectiver leur importance sans nier les sensibilités personnelles qui les relèvent et les révèlent.
Les lisières peuvent contenir les différentes thématiques, plus ou moins significativement. Nous proposons de leur attribuer des scores de Ø à ØØØØØ pour faire ressortir le potentiel de chaque thématique, notamment selon la nature des témoignages enregistrés ou à recueillir. Cette alternance d’approche rythme le parcours et structurera son récit.