Quézako biø ?
Diminutif de mesure du diamètre,”Ø” se prononce [eu] et signifie “île” en danois.
Formé du “b” de branché, du “i” d’inspirer et du “ø”qui figure une roue de bicyclette, considérons biø [bieu] comme une énergie exploratoire, une quête du vivant (bios en grec).
biø s’inspire de l’esprit qui permet à Copenhague d’être la capitale la plus cyclable du monde. Ce même esprit qui permet d’apaiser les conflits liés à la circulation et d’offrir à nos enfants une place dans la ville (Cf. Gilets fluos#1 – J’aime pas le vélo).
Si le bio se mange à toutes les sauces, notre biø se cuisine au coin de la rue pour ouvrir notre horizon d’ici 1.
Qu’est-ce qu’une biorégion ?
Un territoire qui s’appréhende, non pas selon des critères administratifs arbitraires, mais selon des critères naturels, comme les bassins versants.
Le biorégionalisme restitue du lien au lieu, selon la formule de Ludovic Duhem 2.
Mais encore ?
Ce concept émerge de la contre-culture US des 60’s, infuse le courant régionaliste italien des 80’s, avant de rejaillir en France en 2019, notamment grâce aux précieux sourciers, traducteurs et autres éditeurs marseillais de Wild Project.
https://wildproject.org/livres/qu-est-ce-qu-une-bioregion
Quiz biorégional sur Topophile.net
Coopération et biens communs
La dernière loi naturelle évoquée par K. Sale est celle de la coopération. Plus les systèmes naturels tendent vers la conservation et la stabilité grâce à l’autosuffisance, plus ces systèmes vont chercher à créer de l’harmonie et de l’équilibre plutôt que de la discorde. À l’échelle biologique, l’auteur prend l’exemple des symbioses hétérospécifiques pour montrer les formes de coopération réciproque entre deux espèces différentes (exemple du mimosa et du coléoptère). À rebours de l’idée darwinienne que l’évolution est une incessante compétition pour permettre la survie de l’individu, le biorégionalisme propose une économie de la coopération dans laquelle «doivent disparaître le marché de notre économie capitaliste conventionnelle, de même que l’accent mis sur la compétition, l’exploitation et le profit individuel». Dans ce système de coopération économique, des conséquences notables seront à observer. La propriété privée serait amenée à disparaître au profit de la mise en place d’un organisme de foncier solidaire qui réorganiserait la distribution du foncier entre les habitants. La définition d’un système de biens communs, tel qu’a pu le définir A. Magnaghi à l’échelle du territoire lui-même mais également à l’échelle des ressources naturelles comme l’eau, le bois, etc., est également à envisager.
in Introduction au biorégionalisme (p.26) par Julien Cot, pour Virage énergie,
Nous avons encore besoin d’être physiquement quelque part, entouré d’un monde habité qui fait sens, qui nous nourrit et auquel nous puissions contribuer, pour exister.
[…]
Le changement sera spatial(isé) ou ne sera pas !
Mathias Rollot in ” Où devenir autre ? “, Topophile (janv.2023)
D’autres liens à venir…
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Mais comment dénichez-vous ces coin-coins de rue ?
Question d’équilibre corps hardis & esprits larges, pardi !